Soirée Zéro déchet du 28 février 2018
Nous étions 9 autour de la table : Claire et Judicaël -qui venaient nous expliquer leur démarche « 0 déchets»-, Thierry et Annie, Jean-François, Danielle et Véronique, Joseph et moi
Toute la famille de Claire a lu, mâché, relu, le livre : « Famille (presque) zéro déchet » de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret (paru aux éditions Thierry Souccar).
Chacun produit chaque année environ 300 kg de déchets ménagers, auxquels il faut ajouter 200kg de déchets pour la déchèterie. On ne compte pas les déchets cachés qui servent à produire les biens que nous consommons (industrie, bâtiment…) et ceux qui sont produits en Asie pour nos importations (nous importons d’Asie 80% de notre consommation). Ceci constitue la partie immergée de l’iceberg des déchets. On compte en moyenne 13.8 tonnes de déchets par habitant par an !!!
Donc en famille, ils ont réfléchi sur leur vie quotidienne et ils ont changé déjà beaucoup de leurs habitudes. Pour remplacer les sacs plastiques et les suremballages, Claire a confectionné des sacs de course, .avec des rideaux de coton qu’elle n’utilisait plus. Afin de prendre de préférence du vrac, elle a brodé sur chaque sac son poids pour la tare.
Pour trouver du vrac, le magasin le plus proche est Vivre bio à Marlenheim ; sur Strasbourg : DAY BY DAY , rue du Polygone, et aussi Vrac Strasbourg, projet subventionné par la Ville pour inciter les gens à faible revenu d’y goûter. En effet, dans ce vrac il n’y a pas que du bio.
Ils ont fait aussi le plein de bocaux de 2l pour stocker les céréales, le riz, etc… ainsi que les aliments rangés au frigo.
Pour le café, ce sont des grains moulus dans un vieux moulin à café manuel, mis dans un filtre confectionné en tissu. Pour le fromage, ils préfèrent le fromage à la coupe. On peut venir avec son récipient de verre, la vendeuse collera les prix des différents fromages sur le couvercle… Pour se moucher, le mouchoir en tissu est adopté sans problème. Le sopalin est remplacé par des chiffons, qui sont lavés ou jetés selon le cas. Faire le marché réduit également les déchets. Et aussi son jardin.
Pour les femmes, lorsqu’elles ont leur cycle, pourquoi ne pas revenir à la serviette en coton ? (site PLIM avec des serviettes écologiques très au point). Pour les hommes, ne plus utiliser le rasoir jetable mais le coupe chou ou bien le rasoir avec lames de rasoir… Egalement, les gels douche et shampoings peuvent être remplacés par des savons ad hoc (savons à shampoing, recettes en ligne ou disponibles au magasin Day bay day à Neudorf)
Il y a, dans le livre, des recettes pour fabriquer ses produits ménagers. Savon, bicarbonate de soude, vinaigre remplacent déjà bien des produits. Il existe en magasin de vrac des dentifrices solides. Nous avons aussi parlé du siwak marocain que l’on applique sur les dents. Il empêche les bactéries de se développer et sert de brosse à dents. (Voir www.consoglobe.com/siwak-traitement-de-choc-tout-en-douceur-pour-avoir-de-belles-dents-cg/2 )
« Pourquoi ne pas laisser les emballages plastiques inutiles dans le grand magasin où l’on fait ses courses. Si beaucoup de monde le fait, cela incitera peut être ce grand magasin à éviter les suremballages ? » suggère Danielle
Elle nous dit également qu’elle renvoie le courrier pub non désiré à la poste avec la mention « refusé »
INFORMATIQUE : Judicaël nous apprend que l’on peut boycotter les moteurs de recherche connus comme par exemple Google, pour les remplacer par Ecosia ou lilo. Et avec linux à la place de window, il n’y a plus aucun souci d’attraper un virus, et les produits choisis ne sont pas payants. Claire et sa famille se sont fait aider chez déclic informatique (association d’informatique solidaire), pour installer ces programmes informatiques et ils en ont été très satisfaits.
Chouette si tout le monde s’y met ! Chacun peut faire à sa mesure, en fonction de ses moyens et son énergie. Le pas à pas est essentiel : il ne faut surtout pas se mettre la pression !
Colette